- Sœur Anne ! Hello ! Sœur Anne ! Coucou frangine ! Tu es là ?
- Oui ! Oui ! je suis là et je guette toujours… Je sais ce que tu vas me demander « Si je ne vois rien venir » ? C’est bien ça ?
- Oui ! c’est exactement ça, mais tu me coupes tous mes effets…
- Ah ?
- Oui Ah !
- Bon alors vas-y recommence.
- Merci Sister !
- … Alors ?
- Ok ok ! J’y viens… Je suis prête… Hello ma sœur Anne !
- Ouiiiii !
- Ne vois-tu rien venir ?
- Si ! Ma sœur, et je vois même plein de bidules… Je te le disais tantôt, sœurette que j’entrevoyais dans la poussière du soleil un truc qui nous arrivait à grande vitesse et qui allait de toute évidence nous péter à la gueule.
- Je m’en souviens…
- Ben voilà !
- Voilà quoi ?
- Ça nous a bien pété à la gueule.
- Ah ?
- Ben oui ! comment ça, Ah ?
- Ma sister je ne comprends rien…
- Je vois, je vais juste te rafraichir la mémoire, j’ai peur que tu aies l’installation d’une petite toile d’araignée au plafond.
- Oh arrête !
- Il y a quelques mois notre premier de la classe, le lèche cul de la Von der Leyen, tu vois de qui je parle ?
- Je crois oui, mais en même temps.
- Ok tu vois. Eh bien ce triste sire que plus personne ne peut blairer à dissout l’assemblée après avoir eu la conviction que les Français n’avaient pas bien voté, je veux dire par là, qu’ils n’ont pas voté pour lui et son camp. Dans la foulée de cette dissolution, il y a eu le point d’orgue de la grande manipulation, de la roublardise des malsains, la trituration des votes des Français avec des alliances contre nature.
- Oui c’est vrai.
- Bon ! tout n’est donc pas perdu. Mais vois-tu. Point de manifestation dans les rues, là, je ne te parle pas des quelques centaines de personnes de gauches.
- Mais maintenant, on a un gouvernement, ça été long à l’obtenir, mais on l’a.
- Non finalement, ce n’est pas gagné. Tu sais, là, c’est tout a changé pour ne rien changer.
- Ah !
- Comme l’assemblée n’est pas représentative des souhaits des Français on…
- Là je t’arrête, on a voté quand même.
- Je crois que tu ne vis pas sur la même planète que moi, ma sœur !
- Pourquoi tu dis ça ?
- Tu trouves que tout va bien ?
- Non bien sûr, mais faut avoir un peu confiance.
- En qui ? aux tordus en place, avec le bonhomme qui est content de lui à la tête de l’état… tu ne trouves pas, il est satisfait de lui, il est ridicule, il dit conneries sur conneries, ce qui a parfois des conséquences graves et dramatiques, mais lui, il est là, tout content. On dit de lui qu’il est intelligent, par moment il est dans un tel décalage qu’il ne fait pas vraiment fini.
- Ah tu exagères…
- Ben… Je ne crois pas non. Bref tout ce qui nous arrive en pleine tronche est en grande partie à cause de ce bonhomme. Il faut le dégager, ou alors qu’il soit touché par la grâce et décide de démissionner. Oh mon Dieu ! faites que ce soit ça…
- Mouais !
- Eh oui Ma sœur, le pays est au bord de la faillite, on a des vagues de violence sans précédent que les biens pensants qualifient de faits divers alors qu’il s’agit de faits de société. Qu’il dégage, on restera dans la merde, c’est certain, mais au moins il se pourrait, je dis bien, il se pourrait qu’on ait un sursaut, qui nous donne un peu d’espoir de sortir de la mouise.
- Eh ! pardon… Mais tu ne vois rien d’autre venir ?
- Tu veux parler de quelques attentats Islamiques, de l’embrasement du conflit au moyen orient qui sera une guerre meurtrière comme on ne l’a jamais connu, impliquant toutes les forces de la planète, tu veux parler de la guerre russo-ukrainienne qui n’en finit pas avec un Biden a un mois de la fin de son mandat qui met la vitesse supérieure avec ses missiles pour que tout dégénère, tu veux parler de la submersion migratoire qui nous attends, parce que là on en est qu’à l’apéritif…
- Heu non, finalement, tu me diras ça plus tard…
- Si ! il y a un truc qui est arrivé et qui a pété à la tronche d’un très grand nombre. Trump.
- Trump ? Et que vient-il faire dans notre histoire ?
- Ben ! Peut-être plus qu’on ne le croit. Le triste sire est en train de fléchir ses positions car il a bien pris conscience que continuer dans sa voie serait un suicide politique, il continue à nous enfumer, parce que je n’ose user d’un autre terme, même si cela fait longtemps qu’il ne nous fait plus prendre des vessies pour des lanternes, dangereux il est, dangereux il reste, intellectuellement malhonnête qui est la résultante du « en même temps ». Mais l’arrivée de Trump peut faire basculer tout un tas de trucs, les conflits en cours etc…
- J’ai l’impression que tu ne l’aimes pas beaucoup celui que tu nommes d’habitude le couteux Président.
- C’est un euphémisme. Tu vois le sujet en cours, le ‘‘mercosur’’ ?
- Ben on entend que ça.
- Tu as vu sa petite vidéo depuis son avion. « Je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour que cet accord ne soit pas signé »
- Et alors ? il a pas bon ?
- A quelques semaines de la signature européenne, il se réveille et avec son air de merlan frit, il nous annonce ça. Il mérite des gifles, qu’est ce qu’il a foutu depuis cinq ans, il n’a rien glandé portant il avait le temps de trouver des alliances pour faire blocage au texte. Non monsieur paradait au bras de son mec. En fait c’est pas des gifles qu’il mérite mais des torgnolles pour qu’il se réveille. Bon ! pour tout le reste, ce ne sera pas mieux parce que ce que je viens de t’énoncer, on l’a déjà pris dans la tronche et crétins comme nous sommes, à part un peu râler dans notre coin, on a fermé notre gueule. On n’a plus rien dans notre pantalon…
- Bah ! De toute manière, nous, nous sommes des gonzesses… Alors…
- Rigole, rigole…
- T’es plus marante sœurette…
- Tu as peut-être raison. La situation me fait par moment perdre mon enthousiasme et ma gaité. On verra bien, mais je pense qu’à un moment, faudra se bouger l’arrière-train.
- Quand la coupe est pleine il faut la boire…
- Tu en a d’autres comme ça… c’est du fatalisme à la noix, avec ça on n’avancera pas beaucoup. Quand le vin est tiré, il faut le boire… jusqu’à la lie… on y est.
- Au moins on aura bu un coup.
- Mouais… Ben c’est pas gagné et puis tu sais frangine, quand même, en regardant bien, des trucs se précipitent sur nous, on en distingue encore un wagons… ce n’est pas terminé, on se prépare des lendemains qui hurlent…