- (Elliot) Vous avez déjà tenté de vous projeter dans l’avenir ?
- (Johan) Bien sûr ! comme tout le monde je crois…
- (Ogilvy) Exercice bien difficile, je le conçois avec la tournure que prennent les choses.
- (Swan) On va vers un vaste bordel mais on ne sait pas vraiment comment.
- (Ogilvy) Humm !
- (Kévin) C’est pas faute d’essayer, et toi, comment tu te vois demain ?
- (Elliot) J’aimerai bien m’y voir… Mais je ne le peux qu’à très court terme, et encore, notre environnement, nos droits de faire, changent tout le temps.
- (Ogilvy) Si tu parles de la COVID, tout le monde est d’accord pour dire qu’on va se la payer encore un bon moment.
- (Swan) Si c’est pas plus !
- (Elliot) Oui mais on reste sur du court terme. Trois ou quatre ans… du moins je l’espère.
- (Swan) J’ai lu un truc où l’on disait que le retour à la normale pourrait être à l’été 2022…
- (Johan) Et moi j’ai lu un truc, où l’Institut Pasteur prédit que ce sera possible lorsque 90% de la population sera vaccinée…
- (Swan) Gag ! et pourquoi pas 100% tant qu’il y sont ? Ce genre de chiffres change tout le temps… Rappelle moi, L’institut Pasteur, c’est pas ceux qui n’ont pas été foutu de produire un vaccin ?
- (Ogilvy) Les mêmes !
- (Johan) C’est pas faux !
- (Elliot) Là vous me parlez de demain tout de suite… Non, je parle de demain dans dix, vingt ans…
- (Swan) Pff ! J’espère être toujours là, c’est tout ce que je peux dire…
- (Ogilvy) Swan a raison, on a déjà des doutes sur l’an prochain, le mieux qu’on puisse imaginer dans quelques années, c’est d’être toujours là.
- (Elliot) J’ai une théorie !
- (Kévin) Ah voilà qui est bon ! de quel complot tu veux nous parler ?
- (Johan) Que la COVID 19 c’est un truc volontaire ?…
- (Elliot) parlons-en !
- (Swan) On t’écoute religieusement, éclaire-nous !
- (Elliot) Qu’est-ce qu’on sait ou que l’on présuppose ?
- (Ogilvy) C’est un virus issu d’une souche animale !
- (Kévin) On présuppose que ça sort tout droit d’un labo du Wuhan en Chine.
- (Elliot) Les autorités semblent effectivement accréditer cette thèse, même s’il ne faut pas trop chatouiller les chinois.
- (Ogilvy) Tout ça, ne fait pas encore trop complot !
- (Elliot) Pardon, mais il y a quand même des cinglés qui jouent avec des trucs very dangerous… Les armes bactériologiques, ça rentre dans les armes de destructions massives…
- (Johan) On est tous d’accord là-dessus. Faut être complètement jeté pour faire joujou avec ce genre de truc.
- (Elliot) Franchement, si j’investi dans des recherches biologiques pour faire des saloperies ; je n’aurais qu’une envie, c’est de tester quelque part pour voir ce que fait ma petite saloperie.
- (Swan) Et tu ferais ça chez toi ?
- (Elliot) Parce que tu pars du principe que c’est un truc purement chinois… Et entre nous, la population chinoise doit avoisiner les un milliard quatre cent millions. En perdre quelques centaines de milliers ou même quelques millions…
- (Kévin) C’est sûr que c’est pas la même échelle que chez nous…
- (Ogilvy) Moi je pense que si c’était volontaire, j’aurai testé le bidule en Afrique ou en Inde, pourquoi chez moi ?
- (Elliot) Et bien moi je ne suis pas d’accord avec ça, je te dirai pourquoi tout à l’heure… A ce jour, on a environ quatre millions deux cent mille morts sur la planète. La grippe espagnole a fait entre vingt et quarante millions de morts, on est loin du compte… Et si tu considères que les chinois ont eu très, très peu de morts… moins de cinq mille !
- (Ogilvy) Oui, si tu crois les chinois, ils en ont peut-être cent fois plus !
- (Elliot) Tu as raison, ils nous baladent certainement.
- (Kévin) Oui, ils mentent sur tout, et sans doute même sur la source accidentelle, la soi-disant fuite du virus…
- (Elliot) Ah, tu vois que tu y viens, le côté accidentel est loin de faire certitude.
- (Swan) Oui, mais la thèse accidentelle est plus rassurante qu’un test en grandeur nature…
- (Elliot) Tu rigoles ! rassurant, une fuite de cette merde… Imagine à Lyon, Oui chez nous, où il y a aussi des mecs qui jouent avec des trucs pas rigolos… Le laboratoire P4, où ils tripotent Ebola, la Variole et fais leur confiance d’autres trucs encore moins catholiques… Imagine une fuite…
- (Swan) Je suis d’accord, ça fout les jetons !
- (Elliot) S’il y a une fuite, il y aura des places sur les plages l’été prochain, je vous le garantis…
- (Ogilvy) Allez vas-y, continue ta démo. Organisation d’un test en réel… et après…
- (Elliot) Et bien tu fais ton test grandeur nature et tu attends sagement pour voir comment ça évolue, tu regardes l’évolution du bidule, les variants « machins » comment ça se comporte sur les différentes populations, tu regardes aussi comment les pays tente de se démerder, ce que font les labos pour mettre au point des vaccins etc… Tu étudie la mécanique du système dans son ensemble. Parce que tout a une autre finalité… Je vous aide, d’après vous, on est combien sur cette petite planète ?
- (Kévin) Sept milliards !
- (Elliot) Pas loin, sept milliards, c’était l’estimation de 2011, l’an passé, l’estimation était de sept milliards huit cent millions de personnes, les prévisions pour 2050 sont de dix milliards de personnes… Et ça dans à peine moins de trente ans ?
- (Swan) Dans moins de trente ans ? c’est demain…
- (Ogilvy) Et avec la plus grosse partie de cette population qui n’a pas de quoi manger à sa faim…
- (Kévin) Quand on ne mange pas à sa faim, on va là où c’est possible.
- (Johan) Les phénomènes migratoires des populations pauvres vers les pays occidentaux, ne vont qu’augmenter exponentiellement.
- (Elliot) Bref chez nous… Alors pour venir au complot en question. Vous croyez sincèrement que le monde occidental va accepter ça ? La réponse est non ! Alors pour faire simple, la COVID-19 pourrait n’être qu’un galop d’essais.
- (Johan) Oh ! Tu vas loin là !
- (Kévin) Je ne suis pas certain que les pays comme la France, même l’Allemagne où le taux de natalité est déjà en baisse, souhaite azimuter une part de leur population…
- (Elliot) Je n’ai pas dit que c’était organiser par les états ! Ce sera la COVID-25 ou la 26, elle viendra d’on ne sait où, mais vous pouvez être certain qu’elle emportera des centaines de millions de morts. Et ce sera rapide !
- (Johan) Non, là tu déconnes !
- (Elliot) Et bien je déconne, mais tu verras que la prochaine saloperie emportera du monde, et si j’étais dingo, à la source de cet infâme projet, je ciblerai de réduire drastiquement la population du genre moins quatre milliards de personnes.
- (Ogilvy) Là tu verses complètement dans la science-fiction !
- (Elliot) Tu marques un point. Côté science-fiction, le cinéma s’est déjà emparé de ce sujet, et a plusieurs reprises, regarde, « l’armée des douze singes » par exemple. Avec une tentative d’éradication de l’espèce humaine.
- (Kévin) Un vrai scénario à la James Bond avec de grands méchants, il viendrait d’où ton méchant.
- (Swan) Là ! il n’y a qu’à se baisser… Des fous de pouvoirs, des milliardaires à l’égo démesuré, si tu rajoutes le profil extrémiste écologique, qui se bat pour les ressources naturelles de la Terre, que l’homme vient détruire… Et j’en passe et des meilleurs.
- (Elliot) Voilà ! j’ai un adepte à cette théorie, des fêlés, il y en a, comme le dit Swan, mais cela peut être aussi un groupe ou des groupes…
- (Ogilvy) Et pourquoi pas en Afrique ou en Inde, ton essai ?
- (Elliot) D’emblée, il ne s’agit pas des populations les plus robustes. Néanmoins en Afrique, si on ne connait pas exactement le nombre de morts, en Inde, avec quatre cents mille morts, c’est peanuts sur une population équivalente à la Chine, un milliard quatre cent mille bonhommes… Si tu fais le bilan de l’essai, faut rectifier, l’Inde et l’Afrique, ils n’auront pas été assez durement touchés, énormes populations pauvres. La COVID 26 ou quel que soit son nom, prendra surement en compte tout ça, pour récupérer des ressources naturelles nombreuses et de la main d’œuvre prête à tout. Ou alors, un autre schéma, cela pourrait permettre de rééquilibrer quelques continents, tout dépend de la finalité du bordel.
- (Johan) Pétard, les gars ! Vous me foutez le bourdon avec vos salades…
- (Kévin) Bel avenir que tu nous prévoies, et tu crois qu’un groupe de tordus pourrait avoir investi financièrement pour la création d’un outil maléfique, au but de corriger la planète ?
- (Elliot) Moi ce que j’en dis, c’est quelque chose que j’ai déjà entendu, et à y réfléchir, cela pourrait arriver. Une chose est certaine, dans trente ans, nous n’aurons pas les ressources nécessaires pour faire vivre dix milliards d’êtres humains. Ce ne pourra être qu’un appauvrissement des populations, y compris les nôtres, des guerres et tout le bataclan. L’idée pour certains de résoudre d’un coup le problème pourrait être bien tentant. Alors je crois bien au galop d’essai, c’est une thèse comme une autre.
- (Kévin) Evidemment, l’avenir à trente ans est une inconnue, et tu as raison, cette inconnue ne parait pas bien brillante pour le genre humain.
- (Johan) Oui, peut-être mais j’aimerai bien en profiter jusque-là…
- (Swan) Pareil !
- (Ogilvy) Merci les mecs, J’espère bien dormir quand-même ce soir. Un brin d’optimisme ne ferait pas de mal !
- (Swan) Bien d’accord avec ça !
- (Elliot) Comme on dit « Carpe diem » Il est important de profiter des bons moments que la vie nous porte, on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve…
- (Kévin) Humm !
3 réponses
J’aime bien le concept de la discussion entre potes, mais pour le coup, sur le sujet il me semble qu’Elliot pousse le bouchon un peu loin. « Champion du complot » on l’avait compris, mais la thèse défendue est un peu trop grosse à avaler, se faire 4 milliards de bonhommes, comme disait ma grand-mère : « faut pas pousser mémé dans les orties ! »
Ouais ! Et bien moi je trouve ça plutôt pertinent. ON fera quoi ? quand on sera autant, c’est sûr, les ressources vont manquer. Qu’un couillon se réveille et enfume la planète, c’est pas idiot. Attention ! je vote pas pour, bien sûr, je suis pas malade, mais des malades il y en a. On pourrait bien se prendre un souflet sans l’avoir vu venir.
(Elliot) Hello ! Je dirais que vous avez raison tous les deux, la thèse est grosse comme un camion, mais quitte à faire du ménage sur la planète, pourquoi se contenter de quelques centaines de milliers ou de quelques millions, tout ça au final ne pèsera pas bien lourd dans la balance. Si un malade, comme le dit Mano di Manon se prend au jeu pour nettoyer la planète du plus gros parasite qui puisse exister, l’homme, alors il faut passer à l’échelle du milliard, des milliards. Quatre milliards feront 40% de la population supprimée soit pour retrouver l’état de la population mondiale à la fin des années 90… Le tordu en question pourrait être bien plus gourmand et vouloir rayer plus que 40%.