Coucou les amis
Je suis dans le Finistère sud. L’endroit est magnifique, il y a un peu de monde, mais on n’est pas submergé non plus. Ceci dit, le temps mitigé a peut-être fait reculer du monde, on a toujours des réticences à partir quelques part si c’est pour se prendre des saucées. Lorsque j’étais gamin on disait « si tu vas en Bretagne, n’oublies pas de prendre tes bottes en caoutchouc » c’est bien évidemment exagéré…
Le préfet a décrété le port du masque obligatoire dans certaines agglomérations, à cause de la recrudescence du Delta… Les gens qui sont en vacances ne sont vraiment plus dans le coup, parce que les masques restent bien souvent pliés au fond des poches.
Je suis allé prendre un café en terrasse ce matin. Il y avait bien l’affichage du pass sanitaire obligatoire à l’intérieur comme à l’extérieur en terrasse, mais les gens allaient et venaient, s’installant sans autre formalité, les tables se vidant et se remplissant tout aussi vite. Il faudrait une personne dédiée à ce manège et encore, ce serait pour elle un sacré sport.
J’ai proposé de présenter mon pass, la gérante m’a répondu que du fait que je le proposais spontanément, elle me faisait confiance. Je n’ai pas vu grand monde d’autre le présenter.
Nos politiques sont vraiment à côté de la plaque, ce système est inapplicable, d’autant plus que, s’il y a un contrevenant, c’est au client en tort qu’il convient de s’attaquer et à pénaliser, s’il décide de s’installer en terrasse, il est conscient de sa décision. Il n’y a pas à faire porter le chapeau au professionnel qui fait ce qu’il peut et qui n’a pas les ressources nécessaires, même s’il est vrai que certains professionnels n’ont pas toujours joué le jeu et ont bien entassé les gens à un certain moment. Bref, ça suffit de rejeter les responsabilités sur les autres, nos dirigeants sont des champions dans ce sport.
Bon ! Là ; on part en balade… respirer l’air marin…
Quenavo !
Swan
Olé !
« Qué vida tan agitada en esta ciudad de Madrid
(Quelle vie trépidante dans cette ville de Madrid) Nous ne sommes là que depuis cinq jours et je suis déjà épuisé, les journées sont longues et les nuits courtes.
Nous sommes chez des amis madrilènes qui nous ont tout de suite mis au pli local. C’est très sympa mais nous ne sommes pas vraiment habitués. Nous sommes en décalage permanent. Mais ces festivités font enfin, vraiment vacances !
Côté COVID, il semble que les Espagnols aient été plus performants que bien d’autres pays, ils sont bien avancés sur la vaccination et nous n’avons eu qu’à présenter notre pass sanitaire européen.
Ah oui ! je rigolais tout seul en lisant les news sur internet, notre cher Président a eu l’excellente idée depuis sa résidence d’été de Castel Gandolfo, heu pardon ! Du fort de Brégançon, il n’est pas le Pape quand même ! Il a eu l’idée du contrôle technique pour les deux roues, et je voyais déjà la tête d’Elliot avec son vieux solex… Bon il semble aussi que ce soit suspendu pour le moment… Le vieux Solex sera peut-être, d’ici là, passé de vie à trépas.
Amitiés sincères et a très bientôt.
Kévin
Je vous salue bien depuis le bout du monde…
Non ! J’exagère un brin, je suis toujours en France mais le dépaysement est tel que nous avons l’impression d’être seuls au monde. Nous avons loué un chalet en montagne du côté du Cervin. C’est extrêmement confortable, mais nous avons une bonne heure de marche pour rejoindre le village le plus proche, cela fera deux virées le temps de notre séjour ici.
Bien sûr la couverture du réseau 4G n’est pas arrivée jusqu’ici, au grand drame de ma fille cadette, coupée de son Facebook indispensable à son quotidien… Mais je ne lui donne pas plus deux jours pour ouvrir les yeux sur la nature et oublier son smartphone…
L’endroit est paisible et magnifique, je n’avais pas aussi bien dormi depuis fort longtemps… Je me disais qu’on se ferait très vite à cette vie de Robinson Crusoé et à ces grands espaces… Mais en réalité c’est parce que notre séjour n’est pas appelé à durer… Les citadins en nous en auront vite marre du silence et de ne croiser que quelques rares marcheurs dans le coin et puis, et puis, pour être sincère, nos discussions ensemble me manquent déjà un peu.
A bientôt
Ogilvy
- (Elliot) Johan c’est pour quand les vacances ?
- (Johan) En principe, ce sera cet automne, mais tout dépendra de l’évolution des choses, nous avons deux schémas en tête, un truc avec des amis de mon épouse sur un catamaran en mer des Antilles ou alors, aller se poser quelques part, une dizaine de jours aux Maldives, mais tout ça pourrait se résumer au final à rester en France… Et toi ?
- (Elliot) On est un peu coincés cette année, nous n’avons pas les congés qui tombent en même temps, alors on a juste fait une réunion de famille, avec les frères, sœurs et compagnie. Tu sais le genre de truc où pendant quatre jours, tu restes plus à table qu’autre chose, on mange beaucoup et on boit aussi beaucoup, on fait comme si on ne percevait pas les appels du foie qui n’en peut plus, mais bon, on est ensemble et on est heureux… Heureusement que ça ne dure que quatre jours.
- (Johan) Je vois très bien… Et j’imagine qu’en rentrant tu ignores le pèse personne qui te fait les yeux doux dans la salle de bain !
- (Elliot) Exactement !
Une réponse
C’est bien le reflet de la vie… entre ceux qui partent en Août, ceux qui ne peuvent pas partir et les pleins de tunes qui peuvent s’évader plus tard, hors des foules de touristes, dans des endroits paradisiaques… Avec ces cartes postales, on commence à un peu cerner ces 5 messieurs…