- (Elliot) Vous savez, c’est curieux que nous n’ayons même pas, encore, prononcé le nom de Zemmour ?
- (Kévin) Zemmour ! Voilà c’est fait on peut évacuer le sujet.
- (Johan) Trop bon Kévin !
- (Ogilvy) Excellent même dans le choix des mots, puisque tu parles de sujet… Certains auraient dit « problème » Et tu as raison c’est un sujet.
- (Swan) Je crois que nous n’en avons pas parlé parce que c’est difficile de dire autre chose que ce que les médias ressassent.
- (Ogilvy) Les médias, les hommes politiques… Là-dedans, tu entends tout et son contraire. Depuis ceux qui le louent et le portent vers la Présidence et ceux qui l’exècrent et veulent le détruire.
- (Elliot) Les planches savonnées n’ont pas vraiment marché comme leurs auteurs l’auraient souhaité. Un exemple la photo en couverture de Paris-Match avec toutes les règles que le journal avait jusque-là respecté, l’accord de l’intéressé etc…
- (Johan) Ça a fait « Pschitt ! » un coup dans l’eau.
- (Kévin) C’est le cas de le dire…
- (Ogilvy) Très en forme aujourd’hui Kévin !
- (Elliot) Sérieusement. A qui appartient ce journal ?
- (Swan) Il est la propriété de Vincent Bolloré, le patron de Canal + et de C.News, la chaine où Zemmour avait son émission…
- (Ogilvy) Tu crois que c’est volontaire de lui tirer dans les pattes ?
- (Elliot) Moi je crois que tout ça, c’est pour la galerie. C’est peut-être même l’entourage de Zemmour qui est à la manœuvre, ça a bien fait parler et comme les intéressés, Zemmour et sa conseillère n’ont pas commenté, comme le dit Johan « Pschitt !»
- (Kévin) Oui, mais quand même, ça participe au fait qu’il grimpe dans les sondages, regardez les histoires illégitimes, en France on aime bien ça, le cul, ça marche à tous les coups… Dieu et sa fille, mince comment elle s’appelle ?
- (Swan) Césarine !
- (Johan) Non Mazarine !
- (Swan) Oui bon, je n’étais pas loin…
- (Johan) Ben quand même ! César termine empereur, Mazarin, termine Cardinal et Ministre, c’est quand même un cran bien au- dessous. Comme quoi Dieu…
- (Elliot) Marrant, mais juste normal quand on connait ton amour pour Mitterrand.
- (Johan) Et le socialisme…
- (Elliot) Oui ! et le socialisme. A ton avis, Zemmour va aller jusqu’où ?
- (Johan) Difficile à dire, on n’est pas encore entrer dans le concret, tout est permis.
- (Ogilvy) C’est vrai, il est à 17% aujourd’hui, tout peut se passer, il n’est que journaliste politique et écrivain. Aussi brillant soit-il, il n’a pas grand-chose comme expérience. Je crois que ça va finir aussi, par faire « Pschitt ! ».
- (Swan) Ou pas ! regardez Macron, même s’il a été Ministre un moment, personne ne l’avait vu venir, il est Président.
- (Johan) Vous voyez, on peut tout annoncer, une chose est certaine, c’est lui qui mène la danse aujourd’hui, et les sujets qu’il porte, les autres vont bien être forcés de les prendre.
- (Elliot) Et ils les prennent… Même Barnier à fond pour Bruxelles, c’est pas croyable quand même.
- (Swan) Je suis d’accord, il n’est pas crédible.
- (Ogilvy) Oui d’accord avec ça. Mais alors ? Qu’est-ce qu’on a à droite ?
- (Kévin) Pécresse, Bertrand et Barnier…
- (Ogilvy) Il parait qu’à LR, ils n’aiment pas trop Bertrand qui avait claqué la porte.
- (Johan) Pécresse aussi avait quitté LR.
- (Elliot) C’est pas faux.
- (Ogilvy) Donc, Barnier, un pas crédible, Bertrand et Pécresse qui sont des transfuges revenus à la source, juste à des fins électorales.
- (Kévin) Oui, en regardant comme ça, c’est pas cool coté LR.
- (Johan) Je ne vous parle même pas de la gauche. Mélenchon, toujours égal à lui-même, Jadot pour les verts, et Hidalgo pour le PS.
- (Elliot) Le Parti socialiste est mort, Hidalgo ne représente que couic dans les sondages…
- (Swan) J’ai entendu Julien Dray dire qu’il préfèrerait qu’Hidalgo retire sa candidature et soutienne le candidat vert…
- (Ogilvy) Jadot ?
- (Swan) Oui, et je vois ton étonnement. Jadot a gagné chez les verts par 51% contre 49% pour Sandrine Rousseau… ça dit tout.
- (Ogilvy) Rousseau ! Celle qui vit avec un homme déconstruit… Tout un programme !
- (Johan) Quoi ? Vous ne voulez pas vous déconstruire ? Et dire pardon d’être des blancs hétérosexuels ?
- (Ogilvy) Ils peuvent toujours se brosser, et que 49% des électeurs des verts aient choisi Rousseau et tout le discours qui va avec, franchement ça me laisse perplexe.
- (Elliot) Ce qui veut dire que Jadot, élu pour représenter son parti à l’élection présidentielle devra tenir compte de ceux qui n’ont pas voté pour lui et surtout du programme que Rousseau défendait. Il n’aura jamais les mains libres et devra faire des concessions, c’est obligé !
- (Ogilvy) Et les socialos voudraient se mettre avec eux, ça craint vraiment.
- (Swan) Oui, ça craint. Donc à gauche, plus personne ou alors des sommes de petits pourcentages d’intentions de vote, ce n’est pas là que ça va se passer.
- (Johan) OK donc plus de gauche, il reste un candidat hypothétique à droite chez LR, avec toutes les contradictions qu’ils portent, il reste bien sûr Macron qui conserve toujours le même socle avec un niveau non négligeable et il reste de l’autre côté Le Pen et Zemmour, parce qu’il ne fait aucun doute qu’il sera candidat.
- (Kévin) C’est aussi mon avis, Il ne devrait plus tarder à l’annoncer.
- (Elliot) Hier, il était à Drancy, à se balader dans la rue et se « frotter » à la population, exercice réussi, il en a dans le pantalon, le bonhomme. Pas étonnant qu’il engrange des points.
- (Ogilvy) Oui mais son principal sujet reste l’immigration, il va falloir qu’il développe un peu le reste quand même.
- (Elliot) Ecoute, aujourd’hui il n’est pas candidat, il lâche quelques trucs par ci par là, pourquoi voudrais-tu qu’il dévoile son programme ? Tu le ferais toi ?
- (Ogilvy) … Non, j’attendrais effectivement d’être candidat… Tu as raison.
- (Johan) Comment ça va se passer avec le RN, ils se tirent la bourre Le Pen et Zemmour.
- (Swan) Je crois que c’est trop tôt, mais à mon avis, ils iront tous les deux, le gagnant aura le report des voix de l’autre.
- (Kévin) Oui, sans doute mais le rôle de Zemmour est pour l’instant de siphonner tout ce qu’il peut avant. C’est d’ailleurs surprenant de voir dans toute la population et tous courants politiques confondus, le nombre de voix qui s’élèvent pour dire qu’il a raison. Ça siphonne dur !
- (Ogilvy) Encore six mois, vous vous rendez compte de ce qu’on va bouffer comme politiques d’ici là ?
- (Kévin) Je me rends surtout compte que ça va être six mois de tension, d’insultes, de planches savonnées, de petites phrases assassines, que du bonheur !
- (Swan) Tu as raison, la tension monte, il ne faudrait pas que ça parte en cacahuète. Les commentateurs parlent d’élections violentes, j’espère qu’ils n’entendent par-là que la violence des mots, parce que la violence réelle, elle n’est pas loin et reste tapie à attendre de se manifester.
- (Elliot) Certains pensent qu’il n’y aura pas d’élection en avril prochain, que ça va péter avant.
- (Ogilvy) Genre, guerre civile ou manifestations.
- (Elliot) Il y en a qui n’attendent que ça… Non je pense à du solide, plus que des manifestations. Quand on voit les courants qui vont s’affronter, pour moi celui qui gagnera les élections sera contesté avec violence… Que ce soit l’un ou l’autre.
- (Kévin) Tu veux parler, pour faire simple, des mondialistes, des porteurs des mouvements LGBT, qui n’en ont rien à faire de la France, et en face les patriotes qui veulent garder une France forte… Tu as raison, ils sont, tous les deux, capables de vouloir casser la gueules à ceux d’en face…
- (Ogilvy) Moi, je ne pense pas ça. Il y aura des tensions, certainement des manifestations, peut-être violentes mais nous sommes en France et la démocratie vaincra…
- (Elliot) La quoi ? La démocratie ? Tu rigoles, on est plus en démocratie. Lorsqu’un peuple vote non à un truc, que le gouvernement n’en tient pas compte et fait quand même, je n’appelle pas ça de la démocratie. Quand un gouvernement utilise des méthodes totalitaires, je n’appelle pas ça de la démocratie.
- (Ogilvy) Ne t’énerve pas, on discute.
- (Elliot) Si ça m’énerve ! Crois-tu que la devise qui orne les frontons des mairies ait toujours un sens ? Liberté ! On la perd tous les jours un peu plus, et ça ne date pas d’hier. Egalité, on vit dans un monde où il y a toujours une préférence pour quelqu’un, la discrimination positive, des allocations pour les uns, des taxes pour les autres. Et pour la fraternité, ça n’existe plus, on a fait en sorte que les gens soient des individus, c’est pour ça que le pays part en vrille.
- (Johan) Elliot n’a pas tort, on a perdu beaucoup de libertés et depuis fort longtemps.
- (Kévin) Je veux bien vous croire mais je suis plus jeune que vous et nous n’avons pas le même référentiel. Mais pour l’Egalité je suis plutôt d’accord avec Elliot.
- (Swan) Je suis complétement d’accord avec cette analyse. Les hommes et femmes politiques ont toujours le mot « démocratie » aux lèvres, ils devraient faire en sorte que la France redevienne une démocratie. Il y a du boulot. Ainsi j’ai parlé ! Hugh !
- (Ogilvy) Grand chef breton Swan ! Tu as bien parlé, tout comme notre frère Elliot, qui, je le vois se calme un peu… Vous m’avez en partie convaincu… Disons que je reste optimiste sur la raison de nos politiques.
- (Johan) Il faudra aussi que les partisans des uns et des autres sachent raison garder, ils sont plus nombreux et parfois démarrent au quart de tour.
- (Elliot) Hugh !